Le terme « hypnose » désigne à la fois un état et un processus.
C’est un état dans le sens « état modifié de conscience« . Cette manière d’être est atteinte plusieurs fois par jour, totalement naturellement. C’est en fait la façon dont le cerveau gère son énergie : pour la préserver, il automatise un maximum de fonctions. L’exemple le plus basique serait de respirer, et cela comprend des démarches plus complexes comme marcher (ou conduire) jusqu’à la boulangerie – une action que l’on a tellement réalisée qu’on ne se rend compte du chemin parcouru que lorsque l’on est arrivé. C’est un état particulier de conscience : des choses sont accomplies, l’esprit n’est pas endormi, nous pouvons penser à plein de choses, mais c’est un état différent de l’état d’éveil et d’attention habituel. Il peut se traduire par un état d’hyper concentration comme d’hyper relaxation. Dans le langage courant, on parle « d’être en transe« , soit sur un mode actif (les danses des derviches tourneurs, par exemple) soit sur un mode détendu (impression de plus ou moins dormir).
C’est un processus dans le sens où l’on active la compétence permettant de se mettre soi-même « en transe » (ou de faciliter le fait que quelqu’un le fasse).
Dans le cas de l’hypnose thérapeutique, on utilise le processus comme moyen de permettre au système interne de faire son travail de réorganisation avec le mental « en vacances ». En tant qu’hypnothérapeute, en séance j’ai deux objectifs. Je veux permettre au patient de :
En psychologie, la maladie est un blocage du système. Or, ce qui bloque le plus communément le système c’est soit une mémoire traumatique, soit des fonctionnements toxiques du mental (les deux pouvant être liés bien sûr…) Un état modifié de conscience (de « transe ») permet de s’adresser plus directement aux forces de guérison et ainsi permettre au système interne de revitaliser ses capacités d’adaptation et d’ajustement. Le patient peut alors pleinement orienter son attention vers un but spécifique.
L’hypnose moderne a été révolutionnée par le médecin, psychiatre et psychologue Dr. Milton H. Erickson, qui a consacré sa vie à la pratique avec ses patients ainsi qu’à la recherche et à la transmission de ses découvertes. Son approche novatrice se base sur l’idée que chacun possède en lui les ressources nécessaire pour faire face aux situations rencontrées. Il renouvèle la compréhension du lien entre corps et psyché. Ses découvertes sur le corps humain sont révolutionnaires, et Erikson permet un bon en avant pour ce qui était alors les balbutiements de la neuroscience.
L’hypnose Eriksonnienne est réputée pour son action sur l’angoisse et les dépendances. C’est une branche de l’hypnose qui n’utilise pas d’injonction. C’est un vrai choix de ma part d’avoir une pratique thérapeutique fondée sur le respect et la compréhension du fonctionnement naturel physiologique. J’ai aussi choisi dans l’hypnose humaniste ses concepts de travail « en conscience » et de « non pathologie », qui me semblent indispensables pour accompagner l’autonomisation des personnes qui viennent me voir.
Une séance débute avec un échange entre thérapeute et patient. Ensuite, un état modifié de conscience est créé, via la parole et souvent la relaxation. Selon le patient, cela peut aussi passer par l’hyper concentration. Il est en effet possible pour les personnes ayant du mal à se relaxer, des problèmes d’attentions ou de concentration, de fixer le conscient sur autre chose et d’avoir pourtant tout autant de résultat. Par exemple : un enfant qui joue aux jeux vidéos, une personne qui dessine, etc. Certaines personnes n’ont pas besoin d’avoir l’impression d’être inconscientes pour accéder à ce à quoi on a besoin d’accéder. L’hypnose Eriksonnienne et humaniste ne prétend pas savoir ce qui est bon pour la personne, elle crée les conditions nécessaires pour que chacun trouve une nouvelle voie, plus bénéfique encore.
L’hypnose Eriksonnienne et humaniste est tout public, du nourrisson aux arrière-grands-parents.
Pour vous accompagner avec cette approche, je suis formée en hypnose Eriksonnienne depuis 2007.
Je pratique une hypnose Eriksonnienne humaniste.
Développement personnel ou professionnel facilité par le cheval
Cette approche, développée par Linda Kohanov, sollicite les chevaux pour que les humains développent leurs compétences
Développement professionnel de l’intelligence collective
Cette approche, initiée par Bernard Lévèque et à laquelle je contribue, s’appuie sur le travail de Adrien Payette et Claude Champagne
Thérapie de résolution des traumas et gestion des symptômes
Créée par le Dr Peter Levine, psychologue et psychothérapeute, cette approche inclut la Théorie Polyvagale du Dr Stephen Porges
Travail de reconnaissance et la régulation de ses émotions
Définie par les psychologues Peter Mayer et John Salovey en 1990, elle propose de voir les émotions comme sources d’informations
Thérapie brève systémique et résolution de problèmes
Créée en collaboration par des thérapeutes, cliniciens et chercheurs au Mental Research Institute, Palo Alto (Californie), dans les années 1960
Outil de résolution de conflits et pilier de l’intelligence relationnelle
Créée par Dr Marshall B. Rosenberg, psychologue, cette approche de la communication permet un travail en profondeur sur ce qui nous motive
Technique de relaxation aux nombreux bienfaits physiologique
Développée aux États-Unis dans les années 1990, cette pratique a été popularisée en France par le Dr David Servan-Schreiber
Accompagnement en entreprise des individus et des équipes
Permet le développement de « l’élément humain » en contextes professionnels ; centré sur les personnes et leurs responsabilités