J’ai vécu trop longtemps « sans colère ». Je ne savais pas reconnaitre l’agacement, la contrariété, l’énervement… Je n’avais pas appris à écouter cette émotion pour entendre ce qu’elle pouvait me suggérer, les actions qu’elle me proposait pour revenir au bien-être. En ce qui me concerne, j’avais développé la tristesse et l’atonie pour me cacher à moi-même que quelque chose ne m’allait profondément pas – le plus souvent : que quelque chose me faisait me sentir non respectée.