loader image

Cégéka Développements

Qu’est-ce que guérir ?

Cette semaine j’explore avec vous ce qui se passe en nous quand nous guérissons et comment en faciliter le processus.

On entend le verbe « guérir » dans les situations médicales bien sûr, mais aussi affectives : « j’ai eu le cœur brisé, mais ça y est, je suis guéri.e », alors découvrons ce qui se passe vraiment lorsqu’on guérit !

Cécile Gilbert-Kawano de Cégéka Développements parle de guérison. Que ce soit dans son métier d’accompagnement ou dans sa vie personnelle, comprendre le processus de guérison est capital. Cécile Gilbert-Kawano explique comment prendre soin de soi et de l’autre, manager son stress et son anxiété et développer un bien-être profond et durable pour booster sa productivité et vivre une vie authentique. Coach, thérapeute et formatrice, Cécile Gilbert-Kawano offre plus de 30 ans d’expérience dans l’accompagnement. Elle est spécialisée dans le leadership, coaching d'entreprise pour manager et dirigeants ainsi que la résolution des traumas. Elle est aussi responsable formation France de l’approche Eponaquest® et de la formation CFT®

Qui guérit ?

Les anglo-saxons utilisent le terme de « guérisseur·euse » pour parler des médiateurs de santé réputés, celles et ceux qui aident leurs semblables avec une très grande efficacité. Il est vrai que certain·e·s – souvent spécialisées dans un domaine particulier – semblent « guérir » presque toutes les personnes qui viennent les voir. Comme si ces guérisseur·euse·s disposaient d’un pouvoir magique !

Pourtant, quand on regarde les mécaniques de nos différents maux (physiques, psychologiques, voire spirituels), nous devons admettre la réalité : la guérison est réalisée par la personne qui souffre. C’est son système immunitaire qui se mobilise, ce sont ses cellules qui se reconstruisent, ce sont ses émotions et/ou pensées qui prennent un autre tour, etc. Donc à la question « Qui guérit ? », la première réponse est : « moi ».

Cependant, même si nous seuls pouvons nous guérir, très souvent, nous avons besoin d’une aide extérieur pour pouvoir le faire. Des substances (plantes, médicaments…), des actions directes (manipulations, opérations…), des recadrages (qui nous permettent de voir les choses autrement…) seront un soutien précieux pour réveiller en nous cette capacité de guérison qui, pendant un temps, a été bloquée, freinée, empêchée.

Et ces fameux guérisseurs et guérisseuses semblent avoir en commun une caractéristique importante : leurs malades leur font confiance. Il semblerait donc que leur première compétence – avant même leurs savoir-faire particuliers – est de relancer chez leurs patients la croyance profonde qu’ils peuvent guérir.

Guérir : relancer la capacité naturelle du corps / du psychisme à retrouver un équilibre sain. Que ce soit en terme énergétique, émotionnel, physique, affectif, spirituel, ce qui crée les maux, c’est le figement, le blocage, l’arrêt de la circulation.

La bonne santé se caractérise par une capacité de mouvement, de fluidité, d’adaptation, une capacité à absorber, trier, éliminer, construire et détruire en permanence. Elle n’est pas un état fixe et durable, elle est une conséquence d’un travail continu d’équilibrage.

Guérir de quoi ?

Le Dr Milton Erickson* disait que « un trauma est un apprentissage qui n’a pas été au bout ». Un apprentissage interrompu, souvent brusquement, qui s’est ancré comme une vérité indéboulonnable… alors qu’un apprentissage complet serait un apprentissage qui permet l’adaptation, la remise en question, l’ajustement.

Dans nos sociétés modernes, nous avons construit beaucoup d’environnements figeants. Des certitudes établies, des procédés immuables, des habitudes finalement enfermantes. On dit que le mal du siècle est la sédentarité : elle est liée en tout cas à un nombre impressionnant de nos maladies physiques. Et pour ce qui est de nos maux psychologiques, ce qui caractérise un mal qui devient une souffrance est la certitude que cela ne changera pas – voire que cela s’aggravera. Nous parlons bien dans ces deux cas de situations dans lesquelles le mal qui perdure est lié au manque de mouvement, au manque de circulation, au manque d’échanges et de confrontation, au manque d’adaptation et de remise en question.

Cécile Gilbert-Kawano de Cégéka Développements parle de guérison. Que ce soit dans son métier d’accompagnement ou dans sa vie personnelle, comprendre le processus de guérison est capital. Cécile Gilbert-Kawano explique comment prendre soin de soi et de l’autre, manager son stress et son anxiété et développer un bien-être profond et durable pour booster sa productivité et vivre une vie authentique. Coach, thérapeute et formatrice, Cécile Gilbert-Kawano offre plus de 30 ans d’expérience dans l’accompagnement. Elle est spécialisée dans le leadership, coaching d'entreprise pour manager et dirigeants ainsi que la résolution des traumas. Elle est aussi responsable formation France de l’approche Eponaquest® et de la formation CFT®

Comment faciliter la guérison ?

Pour que nous puissions guérir, il nous faut bien traquer tous les endroits où nous ne bougeons pas, où nous ne bougeons plus. Et nous remettre en apprentissage autour de ces endroits figés, accepter que ce qui est aujourd’hui rigide peut se modifier.

Ainsi, tout ce qui va remettre en mouvement va faciliter la guérison. Même si les options les plus valables vont fortement différer d’une personne à une autre, les deux premières pistes à explorer vont être :

  • Le jeu
  • La relation

Le jeu va nous permettre d’oser faire différemment – que ce soit sur le plan physique comme sur le plan psychologique, de s’entrainer sans enjeu, d’observer et d’ajuster. Faire « comme si » est un bon début !

La relation que nous recherchons ici est une relation soutenante et sécurisante. Ce peut être avec un spécialiste de la santé comme avec un proche, et grâce à cette relation, nous pouvons traverser les différentes phases de la guérison plus sereinement.

Évidemment, il y a d’autres pistes et nous pourrions creuser ce sujet bien plus longuement ! Je me pencherai sur le sujet à nouveau avec plaisir dans un prochain article.

Quels outils sont pour vous les game changer du processus de guérison ?

Plus d'articles

Responsabilités, jugements, performances, préoccupations, nous nous organisons autour de ce que nous devons faire… et oublions trop souvent les bénéfices et le plaisir du jeu !

Est-ce que le doute nous entrave ? Est-ce que douter est mauvais ? Eh bien non, le doute est utile, nécessaire même. Dans certaines situations, il peut même être vital !

Crédit photo : Karolina Grabowska, Nataliya Vaitkevich

Partager ce contenu :