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Cégéka Développements

La vulnérabilité : à quoi ça sert ?

Nous avons tous déjà fait l’expérience de cette émotion. Pour autant, est-ce que nous la comprenons ?

Regardons de plus près quelques définitions de ce terme de « vulnérabilité » :

    • D’après le Larousse : C’est le « Caractère vulnérable de quelque chose ou de quelqu’un. Synonymes : fragilité – précarité »
    • D’après L’internaute : « La vulnérabilité décrit le caractère de quelque
      chose de fragile, de vulnérable ou encore de sensible. Il peut s’agir plus généralement d’une faiblesse. »
    • D’après www.cairn.info (extrait de « Les concepts en sciences infirmières », de Marie Liendle, p. 304) : « Le terme vulnérabilité est d’origine latine, nom commun vulnu, « la blessure », verbe vulnerare, « blesser », et encore vulnerabilis qui signifie « qui peut être blessé » et « qui blesse ». […] Ce concept encore instable évolue depuis le XXème siècle. »

Bref, nous voyons bien que nous tournons autour d’une émotion ou un sentiment qui nous indiquent que nous nous percevons comme fragile, atteignable, blessable…

Et c’est très inconfortable à ressentir !

Il est donc logique que nous cherchions souvent à éviter cette émotion et toutes les circonstances qui nous amènent à l’expérimenter.

A quoi peut bien servir de se sentir vulnérable ?

Se sentir faible, fragile, sentir que l’on peut être blessé, d’une certaine façon abimé.e… à quoi cela peut bien être utile ?

Je vous parlais de la peur qui peut m’aider à développer une saine prudence et me permettre de prendre des risques mesurés. Ici, il s’agira plus d’identifier ce qui me bloque – et qui dépend de moi. Selon les contextes, il peut s’agir de plusieurs choses :

    • des compétences qu’il me faut encore développer
    • des convictions intimes (sur moi, sur l’autre/les autres, sur la situation…) qui me freinent ou m’arrêtent, et que j’aurais intérêt à remettre e question
    • des automatismes à revisiter
      • émotionnels
      • de pensées
      • de réactions / comportements…

Par exemple, dans une situation où je n’ai pas obtenu les résultats que j’espérais dans une relation avec une personne, je peux ressentir ce que je vais appeler une « peur » de retourner voir cette personne pour clarifier mes attendus et les siens. Si je comprends que

    1. je crains d’envenimer la situation (automatismes émotionnels et de pensées), et que
    2. je me sens faible à l’idée de devoir tenir ferme au cas où elle ne veut pas m’entendre

Ce sont des automatismes émotionnels et de pensées, peut-être aussi une mémoire d’automatismes de comportements. Alors je peux préparer mon prochain entretien en me donnant la capacité de grandir : je peux me faire accompagner pour préparer et/ou reconsidérer les tenants et aboutissants en incluant le point de vue de l’autre, je peux développer des compétences petit à petit, je peux tenter de ne traiter qu’un sujet à la fois, etc.

Oser le pas à pas

Accepter de me sentir vulnérable (et donc d’abord accueillir ce ressenti) me permet de prendre soin de moi en respectant mon temps d’apprentissage et mes besoins de soutien.

Cela me permet aussi de prendre en considération la possible vulnérabilité des autres, en les respectant suffisamment pour leur permettre de la ressentir (donc sans les prendre pour de petites choses faibles dont il faudrait avoir pitié !).

Et vous ? Quelle est votre relation à la vulnérabilité ?

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Crédit photo : Andrea Piacquadio, Gary Barnes

 

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