À travers toute ma pratique, je travaille avec des partenaires : en coaching d’équipe, en co-développement, en accompagnement facilité par le cheval (formation, accompagnement d’équipes ou d’individus, développement de compétences individuelles…), en formation de professionnels, je m’arrange en général pour créer des partenariats.

À mes yeux, un partenariat est une relation solide qui existe dans un contexte particulier : la réalisation d’une activité et/ou production. Cette relation est éventuellement temporaire (la durée pouvant être liée à la réalisation de l’activité visée). Par « solide », j’entends une série de critères et de compétences qui vont conditionner la naissance du partenariat et sa bonne vie.

Je vous donne donc toutes mes clés pour construire une telle relation en prenant comme exemple mon partenariat avec Claire LaB de La stratégie du bonheur ! Je travaille avec Claire depuis plus de 4 ans, principalement en tant que co-responsables de l’Apprentissage Eponaquest® Francophone. Nous avons toutes les deux choisi cette approche pour ses valeurs formalisées par sa fondatrice Linda Kohanov. Nous sommes toutes les deux engagées à apprendre en continu : ce que nous enseignons à nos client·e·s, nous l’expérimentons, nous le mettons en pratique autant que possible, et nous nous soutenons mutuellement pour le faire. Et, si c’est parfois inconfortable, c’est toujours profond et joyeux !

Les bénéfices de partenariats privilégiés

Un partenariat comme le nôtre, c’est :

• Richesse de l’offre et des prestations : nous couvrons un territoire plus vaste de compétences et d’expérience à mettre à disposition de nos client·e·s. Claire est spécialisée en entrepreneuriat, j’amène le côté thérapie
• Nuances dans le travail et la formalisation : chacune apporte sa sensibilité, les variations de sa compréhension… cela enrichit et affine les concepts et outils que nous pratiquons ensemble. Claire aime creuser les bénéfices, j’apprécie clarifier les intentions
• Exigence : être exigeant·e seul·e, cela peut être fatigant. Quand je prépare ou anime une prestation, Claire peut prendre le relais aux endroits où je pourrais baisser en vigilance – et réciproquement
• Plaisir : humour, joie, énergies plus légères, nous partageons de bons moments et le travail en est plus durablement puissant
• Ancrage et stabilité : comme notre partenariat dure sans se figer, il me procure cette sensation de stabilité, comme si ce point d’ancrage pouvait me permettre plus d’audace
• Apprentissage continu : j’apprends sur moi-même lorsque nous nous observons, nous nous soutenons, au fur et à mesure des activités réalisées ensemble. À chaque Apprentissage, nous affinons notre programme et notre savoir sur nous même !

Les client·e·s qui viennent travailler avec nous tirent bénéfice du croisement et de la complémentarité de nos compétences et champs d’expérience mutualisés, ce qui est une source de satisfaction pour tout le monde !

Les critères et compétences d’un partenariat durable

… Et de toute relation durable en fait !

1. Des valeurs communes et qui s’incarnent de façon compatible : partager des valeurs communes (la conscience professionnelle, par exemple) ne suffit pas. Encore faut-il que les comportements que nous manifestons pour honorer ces valeurs soient des comportements compatibles.
   • Si, au nom de ma conscience professionnelle, je suis en retard parce que j’ai voulu relire 3 fois mon dossier pour éliminer toutes les fautes d’orthographe, cela peut irriter la personne dont la conscience professionnelle exige une ponctualité parfaite, quitte à ce que le dossier comporte encore une ou deux fautes… Même valeur, comportements opposés !
2. Une bienveillance profonde : exercer une réelle et sincère curiosité quand l’autre ne fait pas ce que l’on espérait, quand quelque chose nous parait logique, évident ou normal ne l’est pas aux yeux de l’autre.
   • Je pars du principe que la personne a fait au mieux, et si cela ne me va pas – ou même si cela ne fait que m’étonner – je la questionne plutôt que de la blâmer. J’écoute réellement sa réponse et je suis prête à prendre position (« cela ne me va pas, j’aurais besoin plutôt de cela ») et/ou à réexpliquer ce dont j’aurais besoin. Ainsi, je ne crée pas d’insécurité relationnelle !
3. Une exigence active : clarifier son exigence avec des éléments observables et/ou mesurables, expliciter ses attendus et garder l’œil sur les résultats
   • Je réagis lorsque j’évalue que l’une de nous n’est pas à la hauteur. Avec Claire, nous regardons ensemble les options à essayer pour faire mieux, nous ne nous laissons rien passer !
4. Un soutien continu : au sein des activités qui nous lient – et même au-delà, nous organisons les modalités d’un soutien mutuel
   • ce peut être par des échanges durant lesquels chacune met en œuvre ses compétences spécifiques au service de l’autre : c’est une forme de troc. Ce peut être en posant une demande ponctuelle : « je voudrais clarifier un de mes objectifs sur tel dossier, tu peux m’aider ? ». Ce peut être en étant un relais dans des moments particuliers : « je ne peux pas m’occuper de tel point que je devais prendre en charge, tu peux t’en occuper ? »

J’ai observé que les partenariats qui fonctionnaient le plus pour moi et durablement, ce sont ceux où nous sommes en fait amis. Ou du moins, nous sommes sincèrement intéressés par la vie de l’autre, ce qui est important dans la vie de l’autre, ce qui lae porte ou lae freine. Ça ne requiert peut-être pas nécessairement de l’amitié, mais au moins une réelle ouverture.

Entretenir le partenariat

Mon secret ? Cadre, régulation et célébration !

Pour poser le cadre, avec Claire, nous avons commencé par clarifier les critères listés ci-dessus et avons posé un cadre dont nous comprenons les termes de la même façon, en répondant aux questions ci-dessous :

• Que voulons-nous faire ensemble ?
• Comment saurons-nous que nous avançons et avons réussi ?
• Comment allons-nous fonctionner ?

Nous avons répondu à ces questions avec des éléments concrets et précis : moins il y a de zones de flou, plus l’activité sera réalisée dans le plaisir de la fluidité relationnelle ! Et bien sûr, lorsque nous découvrons certaines zones de flou en cours de route, nous prenons le temps de les regarder ensemble.

Pour réguler, nous avons défini un espace-temps qui nous permet de regarder toutes les choses, petites ou grandes qui nous empêchent d’atteindre l’excellence. Quand nous nommons une chose qui ne va pas, nous prenons le soin de proposer des alternatives. Il est aussi important de préciser nos modalités de régulation : régularité, forme, durée, etc. Cet espace-temps peut par exemple être ritualisé pour être sûr de ne pas passer à côté.

Pourquoi célébrer ? Pour la dopamine pardi ! Reconnaître nos succès, nos apprentissages, nos évolutions, les avancées de nos client·e·s, le plaisir partagé, le dépassement des difficultés (liste non-exhaustive !). Nourrir la satisfaction, c’est un des points d’ancrage d’un partenariat durable !

La clef bonus !

L’avantage bonus de toutes ces clefs, c’est que des partenariats sains, je peux en construire autant que je veux !  J’ai par exemple la joie de travailler avec :

• Anne Mathieu, Vitao, depuis plus de 12 ans. Nous avons un cabinet ensemble et nous avons amené en Europe la Connection Focused Therapy® à laquelle nous formons tous types d’accompagnant·e·s
• Valérie Beyssade, Amsara, depuis plus de 5 ans. Nous avons monté le séminaire Devenir le Leader Authentique que je suis.
• Nathalie Dumur, Step in co, depuis plus de 11 ans. Nous intervenons ensemble en coaching d’équipe et en co-développement en entreprise.
• Sandrine Devingt, Explorentiel, depuis 17 ans. Nous intervenons ensemble principalement pour des coaching d’équipe en entreprise et en institution
• Bernard Lévêque, Qréo, depuis 15 ans. J’ai participé à ses côtés à la conception du modèle de co-développement Syscodev que nous avons ensuite mis en place entre autre à Covea, PSA, Danone, etc.

Et vous ? Sur quoi fondez-vous vos partenariats ? Quels éléments fondent vos relations durables ?