Le leadership demeure un sujet inépuisable, une réalité quotidienne que nous incarnons à chaque instant de notre vie, souvent sans même en être conscients. Lorsque nous réfléchissons à nos multiples rôles de leaders, il devient évident que la recherche d’un leadership efficace et respectueux persiste.
Quand êtes-vous en position de leadership ?
À chaque fois que vous avez envie de proposer une initiative. En tant que parent, enseignant, ami, membre d’une association, chef de projet, membre d’une équipe, citoyen, membre d’une famille, manager… bref, à tout moment, vous pouvez avoir une idée, un projet, une perspective et avoir l’intention que d’autres s’engagent avec vous.
Cette pluralité de situations entraîne parfois une sorte de manque d’attention dans les « gestes relationnels » : vous n’engagez pas vos compétences dans l’interaction autant que vous pourriez le faire – ou pas autant que vous devriez le faire pour être efficaces et respectueux de vous-mêmes et des autres. La situation vous paraissant banale, vous agissez sans plus de précautions que cela et pouvez alors être maladroits, voire pire.
Quelles compétences pour exercer un « bon » leadership ?
Je ne fais pas en faire la liste exhaustive, il y en a trop ! Pourtant, dans cette liste trop longue, je repère des compétences qui font la différence entre un leadership médiocre – voire toxique, un « suffisamment bon » leadership (ce qui est une ambition réaliste) et un « excellent » leadership (ce qui existe plus souvent qu’on ne le pense !). C’est une catégorie de compétences spécifiques : les compétences relationnelles. Celles-ci permettent d’interagir avec fluidité et efficacité dans la durée. Et pour développer, approfondir, amplifier ces compétences, il faut avoir entrainé la base : les compétences émotionnelles.
Compétences émotionnelles : là aussi, la liste est longue ! Nous pouvons cependant nous appuyer sur les travaux de Daniel Goleman et de ses pairs, qui formalisent les catégories suivantes :
Pour entrainer ces compétences, l’introspection et l’humilité sont plus qu’utiles, et un accompagnement bienveillant, exigeant et ancré dans le réel est une aide précieuse !
En entreprise, trop souvent encore, les personnes ayant développé une expertise technique dans leur domaine se voient proposer un poste de management : erreur, grossière erreur ! Si le manager a intérêt à comprendre un minimum la matière qui fait la base du travail de son équipé, ce qui fera de lui un « suffisamment bon manager » seront ses compétences émotionnelles et relationnelles.
Les premières compétences relationnelles à développer
Celles à partir desquelles nous pourrons aller encore plus loin dans la qualité de notre posture de leadership. Avec de l’aide certainement, et d’abord avec l’aide de celleux que nous voulons entraîner avec nous.
Capacités à :
- Entendre le point de vue de l’autre et le prendre en considération : empathie, humilité, curiosité, accueil des feedbacks
- Regarder vers le meilleur : reconnaitre et valoriser l’utile et l’efficace, rechercher l’encore meilleur
- Se connaitre : savoir clairement quels sont ses points forts et ses zones de fragilités
- Communiquer, avec tout ce que cela comporte !
- S’adapter : en énergie, en formalisme, en timing, en exigence, etc.
- Apprendre et évoluer, encore et toujours
- Clarifier son intention, ses évidences, ses questionnements…
Que vous inspirent ces quelques lignes ? Vous voyez-vous à l’aise dans ces différentes compétences ?
Je travaille cette thématique – et bien d’autres ! Lors du séminaire « Devenir le leader authentique que je suis », créé et animé avec Valérie Beyssade de Amsara.
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Crédit photo : fexels
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