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Cégéka Développements

Comment m’aider à m’aider ?

Ça y est, nous y sommes : le dernier mois de l’année civile.

La semaine dernière, je vous demandais comment vous viviez cette dualité dans l’énergie de la fin d’année. J’évoquais le contraste entre le « dernier coup de collier » souvent attendu et cette pression de « profiter de son temps et de ses proches ». Cette semaine, je vous propose de regarder pourquoi, surtout dans un tel contexte, nous aurions intérêt à prendre soin de notre Système Nerveux Autonome (SNA).

« Prendre soin de notre Système Nerveux Autonome ?! Mais n’est-ce pas lui qui est censé prendre soin de nous ?? »

Si ! Et pourtant…

Le fonctionnement du Système Nerveux Autonome

En schématisant, nous pourrions dire que notre cerveau cherche à assurer notre survie – en tant qu’individu, et en tant qu’espèce. Pour cela, il est orienté sur deux axes : sécurité et bien-être.

Si notre système interne évalue que nous ne sommes pas en sécurité ou que nous n’expérimentons pas suffisamment de bien-être, alors il lance des alertes et se mobilise. Cela nous fait ressentir différentes envies d’agir : nous activer dans une dynamique donnée, ou au contraire ne pas bouger du tout.

Mais que veut dire « sécurité » pour notre Système Nerveux Autonome ? Trop souvent, sécurité = connu. Or, pour apprendre, pour m’adapter, pour innover, pour fonctionner correctement avec d’autres il me faut accepter l’inconnu, négocier avec l’imprévu… Comment faire cela si mon Système Nerveux Autonome (ou SNA) se sent mal à l’aise hors du connu ?!? (D’autant que ce besoin de sécurité par le connu est d’autant plus important chez moi lorsque j’ai expérimenté par le passé des situations de danger extrême, de maltraitance, de négligence…)

Comment accueillir le nouveau alors ?

Plusieurs paramètres peuvent aider mon Système Nerveux à accepter de passer outre la fiabilité de la répétition. La qualité de mon sommeil par exemple, la qualité de mon alimentation, ainsi que des exercices physiques aident mon SNA à ne pas s’affoler (des basiques, lorsqu’il s’agit de prendre soin de soin !)

Un autre facteur clé auquel on ne s’attendrait pas forcément dans l’accueil du nouveau contribue pourtant grandement : le lien. La sécurité se trouve aussi dans le lien et grâce au lien.

Alors je vous invite à vous questionner : dans quelles relations vous sentez-vous accueilli(e), profondément entendu(e) et accepté(e) ?

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