loader image

Cégéka Développements

Ce que j’apprends de mes client·e·s

Les personnes qui viennent me voir attendent une variété de chose de ma part. Iels ne le savent peut-être pas, mais moi aussi je tire quelque chose de leur accompagnement !

Lorsque j’accompagne d’autres êtres humains pour qu’iels vivent mieux leurs propres vies – et cela quel que soit le soutien apporté : formation, coaching, équicoaching, thérapie, l’une des compétences premières auxquelles je fais appel est de leur faire confiance. Pour permettre cette compétence, je dois faire preuve d’accueil et d’ouverture. Et le bénéfice induit, c’est l’apprentissage.

Faire confiance à mes client·e·s

Ne serait-ce que parce qu’iels connaissent mieux leur vie que je ne la connaitrai jamais. Iels savent mieux que moi ce qu’iels sont prêt·e·s à faire bouger en eux et/ou dans leur vie pour que ce mouvement crée un mieux-être durable. Pourtant, parfois, je perçois quelque chose qu’iels ne voient pas.

En instaurant cette confiance, je peux alors les bousculer, provoquer une réaction, permettre un décalage dans la compréhension de la situation. L’accompagnement devient alors une danse dans laquelle je refuse d’infantiliser mes client·e·s : nous sommes partenaires dans la qualité de la relation, je prouve par l’exemple que la sécurité de la connexion permet au vivant de se réveiller. En se faisant mutuellement confiance, le vivant bouge, s’adapte, cicatrise, génère, etc. – c’est la raison pour laquelle mes client·e·s sont venu·e·s travailler avec moi, après tout !

Bien entendu, le bénéfice est réciproque, chaque pas de cette danse est l’occasion d’un apprentissage pour moi aussi : je perçois, observe, évalue, propose, ajuste en permanence… À tout moment, je cherche la plus juste façon d’agirEt qu’est-ce qu’un apprentissage si ce n’est une nouvelle capacité d’agir ?

Faire preuve d’accueil

Rien n’est possible si je ne fais pas avec ce qui est, ici et maintenant. C’est une phrase que l’on m’entendra souvent dire : accueillir ce qui se présente plutôt que ce qui « devrait être ».

Faire preuve d’accueil, pour moi, c’est observer et prendre en considération les sensations, les émotions, les énergies, les pensées, les envies d’agir, les comportements – les miens comme ceux de mes client·e·s – et les traiter comme autant de sources d’informations. Je piste ainsi les informations qui en ressortent, puis je les traite pour m’ajuster et permettre à mes client·e·s de faire de même. Quoi qu’il se passe, je reste présente avec ce qui est et connectée à mes ressources. Et, une nouvelle fois, je permets à mes client·e·s de réaliser cela aussi.

En ce qui me concerne, c’est encore un « chantier en cours », puisque certaines des énergies que mes client·e·s traversent peuvent activer des automatismes chez moi – le plus souvent, des automatismes liés à mon système de défense, en mode survie. De nouveaux, ce sont des occasions d’apprentissage : en m’efforçant d’accueillir mes client·e·s et ce qui se passe pour eux – accueillir pleinement, avec une tranquille et sincère curiosité -, j’ai la chance de continuer à entraîner mon cerveau à reconnaître que, dans le moment, je suis vivante et capable. N’est-ce pas le plus merveilleux des apprentissages ?

Faire preuve d’ouverture

Parce que même si j’accueille ce qui se passe et observe ce qui est présent, je pourrais facilement tomber dans le jugement : poser une évaluation sur les informations recueillies, faire rentrer ce que je repère dans mes propres cases, etc.

Or, même si c’est « l’avis d’une pro », ce serait bien injuste pour la personne que j’ai en face de moi ! Professionnelle ou non, je ne sais pas ce qui est le mieux pour elle. Même si j’ai raison concernant un choix stratégique, une compétence à développer, un changement de point de vue qui offrirait une plus grande marge de manœuvre… même si mon expérience et mon intuition peuvent me guider pour explorer un domaine avec ma/mon client·e, cela ne lui sera utile que si iel prend la responsabilité du nouveau mouvement potentiel. Si j’ai raison trop tôt, alors j’ai tort. Si je veux imposer mon merveilleux point de vue, alors j’ai tort. Si je crois que j’ai raison contre ma/mon client·e ou si ma/mon client·e croient que j’ai raison contre elle/lui -, alors j’ai tort.

Je ne peux avoir raison que si j’ai l’esprit assez ouvert pour considérer que ce que j’ai envie de proposer n’est, en réalité, que l’une des options possibles. Et mieux encore : si j’ai suffisamment d’ouverture d’esprit et de cœur, je peux imaginer avec ma/mon client·e ce que pourrait être sa nouvelle réalité, et l’accompagner dans le dévoilement de celle-ci, à son rythme.

J’ai alors la grande chance d’être encore dans l’apprentissage ! Je découvre avec chaque client·e de nouvelles possibilités, de nouvelles façons de faire, des options inédites…

Apprendre grâce à mes client·e·s…

… Et en être remplie de gratitude !

Et vous, qu’apprenez-vous de vos client.es ?

Plus d'articles

Savez-vous ce qu’il se passe quand votre corps et votre cerveau récupèrent ? Que se passe-t-il quand vous ne vous reposez pas ou quand vous ne vous ressourcez pas ?

Découvrez les 3 valeurs concrètes sur lesquelles s’appuie l’approche Eponaquest® et, par extension, le programme de l’Apprentissage Eponaquest® !

Crédit photo : Ely Kawano-Gilbert

 

Partager ce contenu :